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Piloter la science ouverte grâce à la mise en place d'un baromètre de la science ouverte en France fait partie des mesures instaurées par le Plan National de la Science Ouverte. Le premier objectif du baromètre est de mesurer de façon régulière l'évolution de l'Open Access en France à partir de données fiables, ouvertes et déclinables par thématiques et institutions.

Nous avons mis en place une méthodologie qui s'articule en plusieurs étapes:

  • Identification des publications françaises
  • Enrichissement des méta-données de ces publications
  • Détermination des caractéristiques Open Access (OA ou non, type de licence ...) de chaque publication

Chacune de ces étapes s'effectue à partir de plusieurs sources ouvertes croisées entre elles.

Nous présentons des premiers résultats non définitifs concernant les publications de l'année 2017. On obtient notamment pour l'année 2017 un niveau global d'Open Access à 36% des publications (résultat non définitif).

  • OPERAS

  • Pierre Mounier, Suzanne Dumouchel, Elisabeth Heinemann, Paulin Ribbe
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Portée en France par deux infrastructures de recherche nationales, la TGIR Huma-Num et OpenEdition, OPERAS est une infrastructure de recherche dédiée au développement de la publication en accès ouvert en humanités et sciences sociales. Elle a pour objectif de traiter des enjeux inhérents à ce domaine.

Les pratiques de publication en humanités et sciences sociales diffèrent des autres champs, en accordant une place plus importante à la monographie, résultat d'une élaboration particulière du raisonnement scientifique et de sa validation. Ce format est peu intégré dans les initiatives d'Open Access, générant une sous-représentation des humanités et sciences sociales au niveau européen.

Par ailleurs, la question du multilinguisme est particulièrement déterminante dans ce champs, notamment lorsqu'il s'agit de définir des concepts, de s'appuyer sur des théories et des approches épistémologiques spécifiques. Travailler en humanités et sciences sociales implique donc de préserver la diversité linguistique tout en favorisant l'accès à ces textes.

OPERAS souhaite mettre en avant cette gageure tout en proposant des solutions. Dans ce contexte, l'infrastructure vise également à rendre accessible les publications scientifiques dans le champ des humanités et sciences sociales par le biais de divers services: une plateforme de découverte des données et publications, une plateforme de certification des publications et enfin une plateforme de relation entre les chercheurs et des acteurs socio-économiques.

Forte de 35 organisations dans 12 pays, et coordonnée par un groupe de 9 membres, l'infrastructure OPERAS accompagne ces problématiques, en opérant sur des enjeux clés : accessibilité, standards, évaluation par les pairs, modèles économiques pour l'accès ouvert, métriques, le tout à travers des groupes de travail dédiés, le développement de services transversaux, ainsi que la mobilisation d'un réseaux d'acteurs européens : chercheurs, éditeurs, bibliothèques, infrastructures de recherche, société civile.

  • Qu'est-ce que Crossref peut vous aider à faire ?

  • Rachael Lammey, Laura Wilkinson
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Crossref rend vos résultats de recherche faciles à trouver, citer, lier, et evaluer. Nous sommes une organisation à but non lucratif qui existe pour améliorer les communications savantes.

Les éditeurs enregistrent leur contenu avec Crossref pour que le monde entier sache qu'il existe. Et ce n'est qu'un début. Les métadonnées librement accessibles et lisibles par machine que les 11.000+ membres de Crossref fournissent aident:

  • Les chercheurs en exploration de texte et de données à accèder directement au contenu qu'ils souhaitent utiliser (et leur permettent de savoir comment ils peuvent le réutiliser)
  • À lier les pré-impressions aux articles publiés (et les articles publiés aux pré-impressions) pour montrer comment le contenu a changé au fil du temps
  • À afficher tous les articles qui citent un essai clinique particulier ou qui sont financés par un organisme de financement spécifique
  • Des milliers d'outils et de services à être intégrés de manière continue à des informations sur les publications afin de faciliter la découverte et l'utilisation du contenu
  • À établir des liens entre les publications et les données pour montrer aux lecteurs la provenance de l'œuvre, et pour permettre aux chercheurs d'obtenir reconnaissance pour leur travail
  • À montrer comment les oeuvres ont changé au fil du temps : nouvelles versions, corrections, retraits, traductions, etc.
  • Les évaluations par les pairs à être citées de manière persistante, de sorte qu'elles puissent être liées à l'article pour donner un contexte
  •  Les auteurs à obtenir reconnaissance pour leur travail en l'ajoutant automatiquement à leur fiche ORCID lorsqu'une nouvelle oeuvre est publiée.

La déclaration de San Francisco, élaborée en 2012 lors de la réunion annuelle de l'American Society for Cell Biology à San Francisco, vise à changer les pratiques en matière d’évaluation de la recherche.

Cette initiative est mondiale et couvre toutes les disciplines universitaires et tous les intervenants clés de la recherche. Elle préconise de privilégier la qualité intrinsèque des articles, et non celle de la popularité des journaux scientifiques, de diversifier les indicateurs pour enrichir les critères d’évaluation, de rendre transparents les algorithmes et d’ouvrir les données et de prendre en compte toutes les productions (données, logiciels,…).

La recommandation principale est de ne pas utiliser des indicateurs basés sur le journal, telles que les facteurs d’impact, comme mesure de substitution de la qualité des articles de recherche à des fins d’évaluation individuelle des chercheurs.

  • Appel de Jussieu et après...

  • Jacques Lafait, Jean-François LUTZ, Odile CONTAT, Dominique ROUX

L'Appel de Jussieu pour la Science ouverte et la Bibliodiversité a été lancé en octobre 2017. Ses 8 préconisations posent les principes devant gouverner le développement d'une science ouverte. La réforme des systèmes d'évaluation de la recherche en constitue le cœur. L'innovation et la pluralité tant dans les modes d'éditorialisation que dans les modèles économiques en sont le vecteur.

Signé aujourd'hui par plus de 110 organismes de recherche, associations professionnelles, sociétés savantes et éditions scientifiques français, européens, du Canada, d'Amérique latine, d'Inde... l'Appel de Jussieu a été suivi en moins d'un an d'une prise de conscience exponentielle des questions concernant la Science ouverte. Des plans nationaux ont vu le jour, notamment le plan français présenté en juillet 2018 par la ministre de la Recherche, ainsi qu'une multitude d'initiatives nationales et européennes.

Les préconisations de l'Appel de Jussieu sont rappelées et une liste des principales actions et initiatives pour la Science ouverte initiées depuis un an dans la ligne de l'Appel est dressée et commentée brièvement.

Couperin, avec 50 autres institutions de toute l’Europe, est partenaire du projet européen OpenAIRE depuis sa création en 2008. OpenAIRE moissonne les archives des différents pays et les rend disponibles sur une plateforme dédiée.

Couperin joue, depuis l’origine, un rôle de dissémination et de promotion du projet et de l’Open Access en France et accompagne l’obligation de dépôt des résultats issus de la recherche financée par la Commission Européenne, en contactant directement les responsables de projets et les personnes en charge des archives OA.

A partir du 1er janvier 2018, OpenAIRE entre dans une nouvelle phase avec le démarrage du projet OpenAIRE-Advance. Ce projet s'étalera jusqu'à 2021.

OpenAIRE-Advance travaillera à faire de la science ouverte la solution par défaut en Europe, en remodelant le système de communication scientifique vers l'ouverture et la transparence en tant que pilier de l'European Open Science Cloud (EOSC).

  • Episciences, une voie alternative de la publication en libre accès

  • Hélène Lowinger, Estelle Nivault, Alain Monteil, Catherine Scotton
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Développée et administrée depuis 2012, par le CCSD (Centre pour la Communication Scientifique Directe), la plateforme d'édition Épisciences s'inscrit dans le mouvement du libre accès aux productions scientifiques.

Nous vous proposons à travers ce poster de découvrir/ou redécouvrir, un outil ainsi qu'une voie de publication alternative.

Les revues diffusées sur Episciences.org sont constituées d'articles déposés dans des archives ouvertes telles que HAL, arXiv, ProdINRA ou encore CWI. Dès que l'article est publié, ses métadonnées bibliographiques sont mises à jour dans l'archive ouverte d'origine.

Épisciences permet l'émergence de nouveaux titres ou la migration de revues déjà existantes souhaitant évoluer vers un système d'édition scientifique ouvert et pérenne.

International et multidisciplinaire, le portefeuille de revues d'Épisciences.org couvre les domaines de l'informatique, des mathématiques, des mathématiques appliquées et des sciences humaines et sociales.

A chaque étape du workflow éditorial, le système propose tous les outils nécessaires à une évaluation et à une certification par les pairs : soumission, relectures, discussions, évaluation, acceptation ou rejet des documents.

Doté d'un support technique et éditorial multi-partenarial (CCSD, Institut Fourier et Inria), Épisciences.org accompagne les utilisateurs souhaitant rejoindre la plateforme et répond aux besoins de la communauté scientifique en prenant en compte les demandes d'évolutions fonctionnelles et techniques.

  • L'interopérabilité sémantique pour la gestion et le partage des données : application à l'étude des écosystèmes dans le cadre de l'infrastructure AnaEE-France.

  • christian pichot, Cecile Callou, André CHANZY, Philippe Clastre, Mohamed El-Hadramy, Benjamin Jaillet, François Lafolie, Jean-François Le Galliard, Chloé Martin, Damien Maurice, Nicolas Moitrier, Ghislaine Monet, Hélène Raynal, Antoine Schellenberger, Rachid Yahiaoui

AnaEE-France (Analyses et Expérimentations sur les Ecosystèmes) est l'infrastructure nationale dédiée à l'étude des écosystèmes continentaux et de leur biodiversité. Elle offre à la communauté scientifique des plateformes d'expérimentation, analytiques ou de modélisation et des bases de données. Ces plateformes contribuent aussi à l'infrastructure européenne AnaEE.
La gestion et le partage des données constituent un des principaux défis en raison de leur grande hétérogénéité d'origine et de nature. Pour ce faire AnaEE-France développe un Système d'Information distribué reposant sur l'interopérabilité sémantique de ses composants grâce à l'utilisation de référentiels communs : thésaurus AnaeeThes et ontologie basée sur OBOE*. Les portails de découverte et d'accès aux ressources sont alimentés par les informations produites par l'annotation sémantique des ressources distribuées (BDD relationnelles et plates-formes de modélisation). Dans le cadre de ENVRIplus, le cluster européen des Infrastructures en environnement, AnaEE développe des pipelines génériques qui automatisent les traitements sémantiques : 1) annotation des BDD et production des données RDF et 2) exploitation de ces données pour la génération de métadonnées standardisées (ISO et GeoDCAT) et de fichiers de données (NetCDF) sur des périmètres définis (sites et facteurs expérimentaux, variables étudiées, années...). La généricité des outils permet leur réutilisation dans différents contextes d'ontologies et de bases de données.

*Extensible Observation Ontology

  • PANIST - Plateforme d'Archivage National de l'Information Scientifique et Technique

  • Christine WEIl-MIKO
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La plateforme PANIST a été lancée en décembre 2013. Elle permet d'accéder, selon les droits contractuels des établissements, aux archives récentes acquises et livrées au terme des négociations Couperin.org. Elle répond ainsi à une commande initiale du comité de pilotage BSN (à présent Comité pour la Science Ouverte) de garantie d'accès aux ressources post-contrat de manière indépendante des accès proposés par les éditeurs.

Une nouvelle version, s'intégrant à l'environnement de travail des usagers de l'ESR est en cours de développement pour 2019.

Elle hébergera notamment les archives de la licence nationale ELSEVIER et celles du dernier contrat Springer.

  • Ouvrir l'accès, faciliter la réutilisation et garantir la pérennité des données patrimoniales

  • Nathalie Fargier

Le poster présentera un cas pratique de diffusion ouverte, de partage de données et de mise en œuvre des principes FAIR en se fondant sur l'exemple de la plateforme Persée. L'objectif est de montrer les méthodes mises en œuvre et les outils développés pour rendre ouvertes et exploitables des données patrimoniales. Depuis 2005, Persée s'attache à diffuser les archives de publications scientifiques francophones en sciences humaines et sociales (revues, actes de colloques, publications en série, livres). Actuellement, plus de 740 000 documents sont diffusés ouvertement par le biais du portail Persée, le plus ancien article datant de 1837et le plus récent de 2017. Cet ensemble de documents peut être considéré selon un double point de vue : d'une part, il s'agit de résultats de recherche publiés qui constituent une source documentaire pour les lecteurs de ces disciplines ; d'autre part, il s'agit d'une masse de données structurées que les chercheurs peuvent considérer comme un corpus à exploiter de manière transversale. Pour répondre à ces différents usages, Persée numérise, assure une édition structurée, diffuse en ligne, prend en charge le référencement dans les moteurs de recherche du web comme dans des outils de découverte et l'archivage pérenne de ces contenus. Également, Persée propose des web services et met en œuvre les méthodes et les techniques du Linked Open Data à travers son service Data Persée ce qui offre d'autres possibilités d'exploitation que la lecture d'un article sur un site web et inscrit Persée dans un écosystème en lien avec d'autres bases de données et systèmes d'information.

  • Gestion des données de recherche en sciences expérimentales : divergences entre recherche fondamentale et appliquée

  • Violaine REBOUILLAT
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Dans le cadre d'une enquête menée à l'Université de Strasbourg, nous étudions différents projets de recherche issus de diverses disciplines (des sciences humaines aux sciences et technologies). L'objectif est d'identifier quelle valeur est accordée aux données de la recherche à l'intérieur de chaque projet. Nous avons constaté que la finalité de la recherche pouvait avoir une incidence sur la manière dont sont gérées les données du projet — en particulier selon si le projet se revendique de la recherche fondamentale ou de la recherche appliquée. Nous présentons ici une sélection de six projets de recherche issus des sciences expérimentales (chimie, biologie...). Nous nous demandons en quoi, dans ce domaine, recherche appliquée et recherche fondamentale se différencient dans leurs pratiques de gestion des données. Après avoir rappelé quelques problématiques liées à l'ouverture des données de recherche, nous présentons notre méthodologie, fondée sur des entretiens semi-directifs auprès des coordinateurs de chacun des six projets. A partir de l'analyse de ces entretiens, nous montrons que les projets de recherche fondamentale tendent davantage à suivre une logique, selon laquelle la publication d'articles dicte les priorités. Les projets de recherche appliquée semblent, quant à eux, consacrer une attention plus grande aux données de la recherche, en raison des enjeux économiques sous-jacents.

  • Entrepôt de données IRD : un service en ligne pour l'ouverture et le partage des données scientifiques au Sud

  • Jean-Christophe Desconnets, Pascal Aventurier, Stéphane Banon, Caroline Doucouré, Thibault Coupin, Soumaré Abdoula

Les scientifiques font face à des défis de plus en plus complexes : changement climatique, santé, migrations. Ceci est d'autant plus vrai si l'on s'intéresse aux zones intertropicales qui sont des régions à forts enjeux (croissance démographique, sécurité alimentaire, pression accrue sur les ressources). Ces défis nécessitent l'interdisciplinarité, l'ouverture et la mutualisation des données et des compétences. Dans ce contexte, les méthodes de la recherche évoluent pour s'adapter ou tirer en profit en proposant des environnements de recherche capables de lier des données provenant de différentes sources, de nouvelles approches exploitant les données massives.

Dans ce contexte et tant qu'acteur de recherche dans les pays du sud, l'IRD a démarré un projet d'entrepôt de données ouvertes. Son objectif est d'assurer un partage ouvert, pérenne des jeux de données d'intérêt récoltées dans les zones intertropicales par l'IRD et ses partenaires. Plus précisément, les objectifs à court terme de cet entrepôt sont de mieux pérenniser et valoriser le patrimoine informationnel de l'IRD et de ses partenaires. Il s'agit également de fournir un service de d'identification, de dépôts et de découverte des données pour les scientifiques afin qu'ils puissent en maîtriser la diffusion et le partage selon les principes FAIR. A plus long terme, l'entrepôt de données vise à assurer la découverte des ressources numériques produites par l'IRD (données, support multimédia, publications) déposées dans d'autres dépôts, bases de données, pôles de données. Il s'agit de fournir une vision la plus exhaustive possible du patrimoine de données.

  • OpenEdition : l'édition électronique ouverte en sciences humaines et sociales

  • Susanna Fiorini
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OpenEdition est une infrastructure nationale de recherche dont la mission est la promotion de l'édition électronique ouverte. Constitué de quatre plateformes de publication de livres, revues, carnets de recherche et annonces scientifiques, le portail OpenEdition compte aujourd'hui plus de 700 000 publications multilingues majoritairement en accès ouvert et plus de 50 millions de visites par an dans le monde entier. Depuis 1999, ce projet à but non lucratif fédère une communauté internationale autour des enjeux de la science ouverte. OpenEdition joue ainsi un rôle incontournable dans la valorisation de la recherche, la diffusion des usages et des compétences liées à l'édition électronique et l'innovation au service de l'information scientifique. Le poster illustre les trois axes de la stratégie adoptée par OpenEdition pour relever les défis du développement de la science ouverte : la définition d'un modèle économique durable et transparent pour favoriser la transition vers l'accès ouvert, la mise en place d'un programme de recherche et développement pour mettre l'innovation technologique au service de la communauté scientifique et la consolidation d'une coordination internationale pour piloter les chantiers de la science ouverte. OpenEdition est une Unité de Service et de Recherche du CNRS, de l'université d'Aix-Marseille, de l'EHESS et d'Avignon université.

  • Comment opérationnaliser et évaluer la prise en compte du concept ‘FAIR' dans le partage des données: vers une grille simplifiée d'évaluation du respect des critères FAIR.

  • Romain David, Laurence Mabile, Mohamed Yahia, Anne Cambon-Thomsen, RDA-SHARC Interest Group
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SHARC (SHAring Reward & Credit) est un groupe d'intérêt scientifique interdisciplinaire créé dans le cadre de RDA (Research Data Alliance) dans le but de faciliter le partage des données de recherche (et des ressources) par la valorisation de l'ensemble des activités pré-requises à ce partage, tout au long du cycle de vie des données. Dans ce cadre, un sous-groupe de travail SHARC élabore des grilles d'évaluation des chercheurs afin de mesurer leur niveau de prise en compte des principes FAIR dans la gestion de leurs données.

La grille d'évaluation présentée dans ce poster est destinée à être complétée par tout scientifique produisant et / ou utilisant des données. Il s'agit d'un résumé d'une grille d'évaluation plus étendue conçue pour un partage optimal des données (non encore mise en œuvre pour le moment par la plupart des scientifiques). L'évaluation est basée sur les critères de conformité FAIR. Pour remplir cet objectif, la grille affiche le minimum de critères qui doivent absolument être appliqués par les chercheurs pour attester de leur pratique FAIR. Ces critères sont organisés en 5 groupes: «Motivations de partage»; "Trouvable", "Accessible", "Interopérable" et "Réutilisable". Pour chaque critère, 4 degrés d'évaluation sont proposés ("Jamais / Non évaluable"; "Si obligatoire"; "Parfois"; "Toujours"). Au moins un degré mais un seul doit être sélectionné par critère. L'évaluation doit être effectuée pour chaque catégorie F / A / I / R; L'évaluation finale est la somme de chaque degré coché rapportée au nombre total de critères dans chaque catégorie F / A / I / R. Des règles d'interprétation prenant en compte les «motivations du partage» sont proposées.

Le Centre de Données astronomiques de Strasbourg (CDS) est une infrastructure de recherche de la feuille de route nationale, qui dépend du CNRS et de l'Université de Strasbourg et qui est incluse dans l'Observatoire Astronomique de Strasbourg.

Depuis sa création en 1972, le CDS a pour mission de collecter, répertorier, améliorer et distribuer les données astronomiques à la communauté astronomique internationale. Les différents services du CDS se sont construits et enrichis au fil du temps en fonction des besoins des scientifiques, les utilisateurs, et en prenant en compte les possibilités ouvertes par l'évolution technologique. Les services sont fortement utilisés (nous comptabilisons un million de requêtes par jour) car les données sont fiables, bien décrites et correctement répertoriées grâce au travail acharné des documentalistes, car les données sont interopérables avec les données des autres centres de données en astronomie et aussi grâce aux outils et aux standards de l'observatoire virtuel astronomique international développés par les informaticiens et les astronomes. Il est important de noter que le travail du CDS n'est possible que grâce à nos implications dans différents projets et collaborations avec de multiples partenaires.

Le poster illustrera les différents aspects de notre expérience dans la gestion des données en astronomie qui pourraient être transposables dans d'autres domaines avec le développement de la science ouverte.

Le poster proposé illustre la stratégie de gestion des données qui sera mise en place au GANIL (Grand Accélérateur National d'Ions Lourds) en 2019, dans le cadre du projet européen IDEAAL.

Cette stratégie nous permettra de répondre aux exigences de la Commission Européenne en matière de FAIR Data : garantir la pérennité des données expérimentales, faciliter leur recherche, les rendre accessibles interopérables et réutilisables.

Il décrit également la documentation en cours de rédaction en matière de Data Management :

Une politique des données, un plan de gestion des données pour le laboratoire et un plan de gestion des données pour chaque expérience réalisée.

Nous illustrons également les liens qui seront créés entre les chercheurs, les publications et les données expérimentales via leurs identifiants respectifs.

  • DATANOOS, From DATA to a NOOSphère : une alliance académique transdisciplinaire sur les ressources numériques et la production de connaissances

  • Nathalie Aussenac-Gilles, Michelle SIBILLA, Pascal DAYRE
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Le projet DataNOOS, soutenu par le RTRA STAE, rassemble plus de 25 laboratoires et UMS de l'université Fédérale de Toulouse, au sein d'une alliance académique interdisciplinaire. Son objectif est de collecter et confronter les expériences des laboratoires relatives à la production, la gestion et la valorisation des données de la recherche ainsi que des outils et plateformes associés, et ceci en cohérence avec les initiatives disciplinaires, nationales et européennes. Pour cela, le projet s'est fixé 6 verrous à lever : (1) Organiser une agora numérique pour favoriser les échanges entre acteurs ; (2) Rendre interopérables des jeux de données pour leur partage et leur intégration horizontale (interdisciplinaire) ; (3) Développer des Environnements Numériques de Travail Collaboratif (ENTC) ouverts ; (4) Synchroniser les initiatives pour construire une méta-infrastructure numérique de ressources ; (5).Valoriser les données et les services associés ; (6) Faire passer la place toulousaine de productrice à autorité de données.

L'approche choisie se veut collaborative (en associant concepteurs de projets, producteurs de données et utilisateurs), participative (tous les acteurs sont responsables du devenir de leurs données) et interdisciplinaire, au sens où le projet vise la production de connaissances sur toutes les dimensions liées à la valorisation des données. Pour cela, le projet s'interrogera sur la manière d'intégrer au plus tôt les enjeux sociétaux, éthiques, juridiques, économiques dans les projets de valorisation des données. De plus; il d'appuiera sur des cas d'usage et sur un groupe de travail chargé d'identifier et capitaliser les pratiques.

  • De la collecte des données à la diffusion et valorisation : Des outils pour le FAIR au service de la communauté de l'ESRI

  • Anne Ciolek-Figiel, Paolo Lai, Ivana Roche, Alain Zasadzinski

Dans le contexte de la mise en œuvre du Plan national de la science ouverte, les communautés scientifiques sont amenées à « structurer leurs données en conformité avec les principes FAIR, à les préserver et quand cela est possible à les ouvrir ». Ces bonnes pratiques s'appliquent tout au long du cycle de vie des données.

Pour chaque étape de ce cycle de vie, le poster présente des outils et services proposés par l'Inist et ses partenaires pour faciliter la découverte, l'accès, l'interopérabilité et la réutilisation des données :

  • les outils de gestion et valorisation des données de la recherche fédérés dans un portail (OPIDoR) : rédaction de plans de gestion, attribution d'identifiants pérennes et mise à disposition d'un catalogue de services français dédiés à la gestion des données de recherche ;
  • les services de création et d'exposition de bases de données. Ces services s'adressent aux laboratoires et institutions de recherche souhaitant diffuser leurs données sur le web et permettent leur enrichissement en mode collaboratif ;
  • les plateformes pour informer, sensibiliser et former sur les données de la recherche : e-learning (DoRANum) et un site d'information et de veille sur les problématiques liées aux données ;
  • des services à l'étude autour du traitement et du dépôt des données.
     
  • Le centre Mersenne pour l'édition scientifique ouverte

  • Célia Vaudaine, Thierry Bouche, Evelyne Miot
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Lancé en janvier 2018, le centre Mersenne pour l'édition scientifique ouverte vise à promouvoir l'édition scientifique en libre accès. Il s'agit de proposer une solution alternative de publication en libre accès diamant (aucun frais d'abonnement pour le lecteur, aucun frais de publication pour le chercheur), publique, à but non lucratif, professionnelle et à bas coût, voire gratuite.

Soutenue par l'INSMI du CNRS et l'Université Grenoble Alpes, opérée avec les moyens de l'IDEX de Grenoble en partenariat avec UGA Éditions, le centre Mersenne est une initiative développée par Mathdoc, qui s'est appuyée sur l'expérience acquise sur les projets Numdam (bibliothèque numérique française pour les mathématiques) et Cedram (plateforme de diffusion de revues mathématiques).

Le centre Mersenne poursuit les objectif suivants : 1) promouvoir l'édition scientifique et favoriser la diffusion de publications en libre accès via une plateforme de diffusion, 2) Soutenir les équipes éditoriales dans la gestion de leur publication en mettant à leur disposition et à des tarifs abordables des outils ainsi que des services professionnels (hébergement, publication avec site web et maquette personnalisée, mise en page, gestion du processus éditorial...). Les publications concernées sont des livres, séminaires et colloques, revues, de toutes disciplines scientifiques, évaluées par les pairs, à condition qu'elles rédigées en LaTeX et engagées dans le libre accès.

« Les chiffres sont de plus en plus utilisés pour piloter la recherche. Les évaluations de la recherche qui étaient auparavant faites « à façon » par des pairs sont aujourd’hui routinisées et s’appuient sur des mesures. Le problème est qu’à présent ces évaluations ne sont plus fondées sur des réflexions mais sur des indicateurs. Et les indicateurs utilisés se sont multipliés : des indicateurs généralement bien intentionnés, pas toujours bien renseignés et souvent mal appliqués. Nous risquons de nuire au système en utilisant les outils mêmes qui ont été conçus pour l’améliorer, car les évaluations sont de plus en plus souvent réalisées par des structures qui n’en ont aucune connaissance ou ne bénéficient d’aucun conseil en matière de bonnes pratiques et d’interprétation. »

Voici exposés les principes du Manifeste de Leiden par ses auteurs. Le poster expose les bonnes pratiques des indicateurs quantitatifs à suivre pour évaluer la performance de la recherche.

 

  • Horizon, la base de publications de l'IRD pour valoriser et pérenniser les résultats de la recherche au Sud

  • Pascal Aventurier
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La base Horizon Pleins textes des publications de l'IRD permet de valoriser, restituer et pérenniser les résultats de la recherche au Sud. Elle contient environ 100 000 références dont plus de 80% avec le texte intégral.

Le poster montre comment une archive ouverte permet de valoriser et pérenniser les documents scientifiques en proposant des services aux utilisateurs, dont une alternative vertueuse au dépôt du texte intégral dans ResearchGate ou Academia, en s'interconnectant avec des agrégateurs internationaux comme Openaire ou Redalyc, et en facilitant le dépôt dans HAL-IRD. D'autres usages émergent comme l'exploitation des documents pour le text-mining.

Les statistiques de consultation disponibles sur l'interface montrent que la base est plus utilisée par les pays africains francophones que par les pays de la zone Europe.

La partie Fonds Documentaire de l'IRD (FDI) a obtenu le label d'excellence Collex- Collection d'excellence pour la recherche (2018-2025) par le MESR

Horizon Pleins Textes permet de répondre à la demande institutionnelle de diffuser les résultats de la recherche au Sud ainsi qu'aux exigences du Plan National pour la Science Ouverte. Elle constitue un outil indispensable, avec l'entrepôt de données Dataverse, de la politique de l'IRD pour la science ouverte et s'interconnecte également avec le système d'information interne.

  • Itinéraire pour l'Open Access

  • Marie Garambois, Mélanie FRICHE-BIGOUROUX
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Le poster "Itinéraire pour l'Open Access" présente sous une forme graphique le cheminement du circuit de publication, depuis la recherche jusqu'au dépôt en archive ouverte. En regard, sont présentés les services proposés par le Département Publications & Open Access de la Bibliothèque de Sorbonne Université pour répondre aux besoins des chercheurs à chaque étape de ce circuit : bonnes pratiques, activité de veille, portail HAL, services associés...

Au-delà, il s'agit d'une mise en lumière des chantiers mis en pratique à Sorbonne Université en faveur de l'Open Access et notamment des archives ouvertes, par le biais du portail hal.sorbonne-universite.fr.

  • Partage des données de la recherche : enjeux et perspectives

  • Viet Jeannaud, Mathieu Saby
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Ce poster a pour objectif de sensibiliser le public de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche au partage des données de la recherche. Il explique brièvement les bonnes pratiques en terme de gestion de données, les voies de partage et de publication des données ainsi que les perspectives scientifiques qu'offre la réutilisation des données scientifiques.

  • ArcaDIIS - Rendre visibles et évaluables les données de l'archéologie

  • Stéphane Renault, Blandine Nouvel
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L'accès aux données primaires, particulièrement en archéologie et en archéosciences, reste encore limité. Cette question est pourtant un enjeu majeur de la recherche scientifique. Le LaMPEA, au sein du réseau des laboratoires d'archéologie du périmètre d'Aix Marseille Université, porte le développement d'une plateforme numérique collaborative et interdisciplinaire ArcaDIIS (Archaeological Data Infrastructure for Interoperability and Sharing), pour l'interopérabilité et le partage des données de l'archéologie et des disciplines qui y sont rattachées, notamment dans les domaines de l'environnement, de l'archéométrie, des sciences de la vie et de la santé. Adoptant les technologies du web sémantique, les standards internationaux d'interopérabilité et les vocabulaires spécialisés de disciplines, cette plateforme entend répondre aux besoins en gestion qualitative de ressources. Elle propose l'éditorialisation et la valorisation des jeux de données, dans une perspective de pérennisation, d'accessibilité et de réutilisation. Elle envisage en outre d'accueillir des ressources documentaires et de modélisation aux formats spécifiques et des publications évaluées, qu'elles soient liées aux jeux de données versés sur ArcaDIIS ou produites indépendamment tout au long du cycle de vie d'un projet/programme de recherche.

  • Évaluer la Science Ouverte, Les principes de la déclaration DORA

  • Maxence Larrieu
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La Science Ouverte a pour corollaire un changement de paradigme profond des pratiques scientifiques. Notre poster cible un des segments de ce paradigme, celui de l'évaluation de la science, lequel est évidemment en interaction avec d'autres, comme celui des publications, ou celui des données de la recherche. Le besoin de revoir l'évaluation scientifique n'est plus à démontrer. Il se retrouve dans un des 8 axes de l'appel de Jussieu (2017), et fait l'objet d'un nouveau projet du CoSo (2018). À l'échelle internationale cette nécessité se cristallise autour d'une déclaration internationale de 2013, la San Fransisco Decleration on Ressarch Assessement (DORA), faite de 18 recommandations.

Notre poster propose une vue holistique de ces déclarations, en trois niveaux :
(i) celui des acteurs : Plateformes d'indicateurs et Éditeurs scientifiques, côté production, et Financeurs, Établissements puis Chercheurs côté utilisation ;
(ii) celui des pratiques avec quatre recommandations globales : Guider l'usage, Changer les pratiques, Transparence et élargir les données ;
enfin (iii) le niveau technique, qui éclaire le soubassement d'où proviennent les indicateurs.

Alors que les déclarations sont principalement présentées linéairement, un intérêt de ce poster réside dans les différents angles de lecture qu'il permet. À l'issue de sa lecture, nous constatons une résistance (potentielle) au paradigme de la Science Ouverte, celui d'utiliser des plateformes "fermées" d'indicateurs, c'est-à-dire celles non contrôlées par la communauté scientifique.

  • Réseau Médici des professionnel·le·s de l'édition scientifique publique

  • Céline Barthonnat
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Médici est un réseau métier national réunissant la communauté des professionnel·le·s de l'édition scientifique publique. Intégré à la plateforme des réseaux de la Mission pour les initiatives transverses et interdisciplinaires (MITI) du CNRS, il touche l'ensemble des disciplines scientifiques. Médici implique toute personne actrice d'une chaîne éditoriale, exerçant dans un établissement de l'enseignement supérieur et de la recherche (université, laboratoire de recherche, presses universitaires, etc.). Son ambition est d'engager une action transversale pour structurer et fédérer la communauté professionnelle en rassemblant les connaissances et les techniques propres au métier et en organisant des actions de formation. À ce titre, le réseau contribue à développer les compétences en matière de science ouverte en diffusant les bonnes pratiques : utilisation de la chaîne d'édition structurée Métopes, modèles de contrats d'édition et recommandations juridiques, formation aux outils de worflows éditoriaux. Il diffuse également les actualités du domaine et accompagne les professionnel·le·s dans les évolutions de leur métier.

  • Les mots/maux du Plan S

  • Frédérique Bordignon, Marianne Noel, Guillaume Cabanac
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À partir de l'étude d'une controverse autour du Plan S (paru le 4/09/18) et de ses 10 principes directeurs, le poster se propose d'éprouver les méthodes numériques pour tracer une forme d'activisme en ligne sur le thème de l'Open Access. Il repose sur une combinaison d'approches : analyse lexicale des échanges captés sur Twitter (avec la constitution de 3 corpus dédiés), extraction et spatialisation des termes. Nous montrons que la controverse dépasse largement le cadre de l'énonciation des principes puisqu'un grand nombre de termes, qui n'étaient pas explicités dans le Plan S, se trouvent au cœur du débat pendant les 2 mois observés. La mise en réseau des termes en provenance des tweets des 15 tweetos les plus prolixes établit clairement les mots de la controverse. Quant à celle des textes cités dans les tweets, elle montre la re-polarisation sur les acteurs (funders et publishers). Dans un contexte mouvant (la controverse continuant de se déployer sous différentes formes), nous montrons que l'analyse numérique des traces associées aux tweets est riche de potentialités.

  • Gouvernance de l'ouverture de données sensibles, des principes à l'action : aspects juridiques et éthiques dans le domaine de la recherche en santé

  • Gauthier Chassang, Bettina Couderc, Laurence Mabile, Anne Cambon-Thomsen
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L'encadrement et la pratique de la science ouverte progressent à grands pas ses dernières années. L'ouverture des données et leur libre accès devient un élément important de la culture scientifique contemporaine, tous domaines confondus. Cette ouverture vise à faciliter le partage et la réutilisation des données de la recherche de façon à maximiser l'impact sociétal des recherches financées par des fonds publics. Néanmoins, cette pratique n'est pas exempte de questionnements juridique et éthique lorsqu'il s'agit de données sensibles, pour lesquelles l'ouverture doit être réfléchie, préparée et administrée d'une façon un peu particulière, ou simplement interdite, dans le respect du principe désormais célèbre du « aussi ouvert que possible, aussi fermé que nécessaire[1] ». Or il peut paraître difficile d'identifier le type de données dont la sensibilité requiert d'adopter une approche de précaution quant au mouvement d'ouverture préconisé, a priori, comme une bonne pratique. Différents cadres juridiques complexes doivent être mobilisés et différents acteurs sont susceptibles d'intervenir dans le processus de décision. Ce poster vise d'abord à présenter les différents types de données entrant dans cette catégorie spéciale en fonction des cadres juridiques applicables aux activités de recherche en santé. Il résumera les règles existantes à considérer lors de la prise de décision d'ouverture de telles données, et envisagera, au travers de quelques exemples d'utilisation des données ouvertes désensibilisées, les questions éthiques qui peuvent émerger, en fin de cycle, lorsque la donnée est utilisée librement par tout un chacun.

[1] Commission Européenne. Lignes directrices pour la gestion des données FAIR dans Horizon 2020. Version 3. 26 Juillet 2016.

Pour qu'un article soit publié en accès libre pour tous, sans frais ni pour les auteurs ni pour les lecteurs, il suffit depuis 2016 de le soumettre à l'une des sept sections des Comptes Rendus de l'Académie des sciences (Mathématique, Mécanique, Physique, Chimie, Géoscience, Palevol, Biologies). De plus, on peut écrire en français : la version HTML de l'article peut être traduite automatiquement en quelques secondes dans de nombreuses langues avec une qualité correcte, tout en gardant les formules mathématiques et les figures à leur place ; et cela donne du travail en France (non-délocalisation de l'édition et de la typographie).

La plateforme ISTEX a pour ambition d'offrir, à l'ensemble de la communauté de l'enseignement supérieur et de la recherche (ESR) française qui le souhaite, un accès numérique aux collections rétrospectives de la littérature scientifique dans toutes les disciplines.

À ce réservoir inégalé en ressources multidisciplinaires s'ajoute des services aux utilisateurs permettant d'en optimiser l'exploitation grâce à des outils de fouille de contenus (Text Mining) et de valorisation interactive.

  • Analyse synthétique du cadre juridique concernant les données de la recherche

  • Frédérique Bordignon, Romain Boistel, Delphine Du Pasquier
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Afin d'éclairer les chercheurs et de les aider dans leur prise de décision relative au partage de leurs données et du code informatique, le Pôle IST de l'Ecole des Ponts a élaboré un logigramme présenté dans le poster. Il établit d'une part la titularité des droits, pour savoir si les obligations incombent au chercheur, à son employeur ou à un tiers, et d'autre part détermine si les données et le code peuvent ou doivent être partagées par leur titulaire et selon quelles modalités.

Le cabinet d'avocats August-Debouzy est intervenu pour apporter son éclairage sur le cadre juridique et réglementaire (droit des données et droit public). Le Pôle IST est désormais en capacité d'accompagner les chercheurs dans leur démarche de partage, à l'instar de ce qu'il a toujours fait pour ce qui relevait des publications. Même si l'analyse a été centrée sur la situation d'un seul établissement, elle peut sans nul doute être élargie à tous les autres.

  • Une approche de la science ouverte par les publications en libre accès : une étude exploratoire des publications 2016-2017 de Sorbonne Université

  • Marjolaine Gautret
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Les structures de recherche de Sorbonne Université, au sein de la faculté des sciences et ingénierie, de la faculté de médecine et de la faculté des lettres, produisent chaque année près de 15 000 documents, dans plus de 4 500 titres de revues et 1 200 titres d'ouvrages ou de proceedings.

La base bibliographique a été constituée à partir de la base multidisciplinaire Web of Science, complétée par des données de bases disciplinaires telles que Mathscinet, IEEE, ACM, GeoRef, PubMed et Medline. Elle est actuellement sous-estimée pour les disciplines liées aux lettres et humanités.

L'étude exploratoire, par grande discipline, se focalise sur les supports de publication des documents et a permis de mettre en exergue des différences disciplinaires dans les pratiques et les possibilités de publications en accès libre des scientifiques. D'une part, elle distingue les modes de diffusion des supports (accès ouvert, support hybride et support ne proposant pas d'option de diffusion en libre accès). D'autre part, elle se focalise sur les documents diffusés en libre accès sur les sites des éditeurs, en explicitant s'ils le sont suite au paiement de frais de publication ou par choix des éditeurs (ouverture des archives ou choix de l'éditeur). Enfin, les coûts associés à la publication en libre accès ont été analysés.

  • Comment opérationnaliser et évaluer la prise en compte du concept ‘FAIR' dans le partage des données : le groupe RDA-SHARC (SHAring Rewards and Credit).

  • Laurence Mabile, Romain David, Mohamed Yahia, Anne Cambon-Thomsen, RDA-SHARC Interest Group
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SHARC (SHAring Reward & Credit) est un groupe d'intérêt scientifique interdisciplinaire créé dans le cadre de RDA (Research Data Alliance) dans le but de faciliter le partage des données de recherche (et des ressources) par la valorisation de l'ensemble des activités pré-requises à ce partage, tout au long du cycle de vie des données. Ce poster en présente les fondements et les objectifs. En particulier, l'un des objectifs du groupe est d'encourager l'intégration des activités de partage des données dans le processus d'évaluation des chercheurs (et de la recherche) à l'échelle nationale et européenne. A cette fin, le groupe SHARC travaille à l'élaboration de 2 grilles d'évaluation sur la base d'application des critères FAIR (Findable /Accessible / Interoperable /Reusable) : 1/ une grille d'auto-évaluation destinée à permettre au chercheur/scientifique d'identifier ses propres activités de partage et d'en apprécier la qualité ‘FAIR' ou les manques; 2/ une grille d'évaluation à 2 niveaux (simple/complet) destinée aux évaluateurs pour déterminer la qualité de la pratique de partage du chercheur/scientifique sur une période donnée, tenant compte des moyens alloués et disponibles sur cette même période. Les critères d'évaluation sont proposés en priorisant certains critères FAIR tout en recommandant les bonnes pratiques les plus difficiles à mettre en œuvre (incontournable / recommandé / souhaitable). La participation des scientifiques producteurs de données dans différents domaines scientifiques est à ce stade indispensable pour améliorer la définition des critères et permettre une évaluation générique et efficace de la bonne application des principes FAIR dans le partage des données.

  • SCOAP3: Sponsoring Consortium for Open Access Publishing in Particle Physics

  • Stefan Hohenegger
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SCOAP3 permet un accès libre et gratuit aux revues scientifiques majeures en physique des hautes énergies sans coût de publication pour les auteurs. De janvier 2014 à décembre 2017, un total de 17.682 articles (correspondant à un investissement de 18,4 MEuros) ont été publiés en accès libre en 13 revues. Ces revues ont été sélectionnées à l'issue d'un processus d'appel d'offres basé sur le degré de qualité et la limitation des frais de traitement des articles.

Le consortium SCOAP3 comprend 3.000 bibliothèques, instituts de recherche et organismes de financement de 43 pays et 3 organisations intergouvernementales. Le CERN (situé à Genève) est l'institution d'accueil de la collaboration. En France, il existe 79 instituts de recherche avec au moins une publication dans une revue SCOAP3 depuis janvier 2014.

  • La science ouverte avec les services liés à HAL

  • Agnès Magron, Christine Berthaud

Depuis sa création en 2000, la mission du Centre pour la Communication Scientifique Directe (CCSD) est de proposer des outils interopérables pour renforcer l'ouverture des publications scientifiques tout en offrant aux chercheurs un environnement de travail fluide pour les aider dans leurs différentes activités. Il a créé et développe l'archive ouverte HAL (https://hal.archives-ouvertes.fr), devenue la plate-forme commune et partagée de la communauté scientifique française pour la diffusion en libre accès de la production scientifique.

 Le CCSD propose également trois services, liés à HAL :

  • la plateforme de gestion de conférences scientifiques : Sciencesconf (https://www.sciencesconf.org/),
  • la plate-forme d'hébergement des épi-revues Episciences (https://www.episciences.org/),
  • le triple store data.archives-ouvertes.fr (https://data.archives-ouvertes.fr/).
  • Loterre - Plateforme d'exposition de ressources terminologiques

  • Nathalie Vedovotto
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Développée par l'Inist, Loterre (Linked open terminology resources) est une plateforme de mise à disposition de ressources terminologiques scientifiques multidisciplinaires, fondée sur les technologies du web de données.

Pour faciliter les échanges et l'interopérabilité, elle s'appuie sur un triplestore (base de données de triplets RDF) et permet la consultation des ressources, leur interrogation via une API et leur téléchargement.

L'accès aux ressources de Loterre est ouvert à tous, leurs modalités d'utilisation ultérieure sont liées à la licence ouverte qui régit chacune d'elles.

Loterre n'est pas réservé aux seules ressources terminologiques produites par l'Inist. La plateforme a été conçue dans un esprit d'ouverture et propose ses services d'exposition à d'autres producteurs de données terminologiques scientifiques. Dans ce cadre, l'offre de services de l'Inist inclut une assistance à la publication.

https://www.loterre.fr

  • Revues et éditeurs douteux, fléau du web scientifique

  • Marie-Claude Deboin, Emilie Chirouze, Marie-Christine Duchamp, Christine Rawski, Catherine Sauvajon, Cécile Fovet-Rabot
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En 2017, 10 000 revues étaient éditées par plus de 1 000 éditeurs douteux. Les éditeurs douteux, potentiellement prédateurs, peu scrupuleux, illégitimes ou parasites profitent pour la plupart du modèle auteur-payeur de la publication en libre accès, se soucient peu de qualité scientifique ou de bonne conduite en recherche, ont un fonctionnement opaque, publient rapidement. En quoi est-ce dommageable de publier dans une revue douteuse ? Comment repérer les éditeurs douteux ? Où trouver des infos ?

  • Publier chez des éditeurs prédateurs. Où en est le Cirad ? Analyse des articles publiés de 2012 à 2017

  • Marie-Claude Deboin, Emilie Chirouze, Marie-Christine Duchamp, Christine Rawski, Catherine Sauvajon, Cécile Fovet-Rabot
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Les chercheurs du Cirad publient-ils chez des éditeurs potentiellement prédateurs ? La Délégation à l'information scientifique et technique a mené une étude sur la période janvier 2012-octobre 2017. L'objectif est d'alimenter la réflexion collective sur des pratiques de publication qui peuvent être dommageables pour les chercheurs et leurs institutions. Principaux résultats :

  • 294 articles ont été publiés chez des éditeurs prédateurs. La proportion atteint 9 % des articles du Cirad en 2016 ;
  • 118 revues d'éditeurs prédateurs ont publié des articles du Cirad (9 % des revues dans lesquelles le Cirad a publié), mais quelques revues semblent être entrées dans les habitudes de publication ;
  • 343 auteurs (23 % des auteurs du Cirad) ont publié dans une revue prédatrice. 61 % d'entre eux n'y ont publié qu'une seule fois ;
  • Selon les unités de recherche, 0 à 19 % des articles sont publiés dans des revues d'éditeur prédateur ;
  • La publication chez des éditeurs prédateurs atteint 32 % des articles copubliés avec certains partenaires du Sud ;
  • Sur la base des frais de publication affichés par les revues, le coût des articles du Cirad publiés en 2016 chez des éditeurs prédateurs est estimé à 97 000 €.
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